Groffliers est un charmant village niché au milieu des dunes qui se situe à l’embouchure de l’Authie sur la rive droite. Cet espace du littoral de la Côte d’Opale s’étend sur 809 hectares entre mer et campagne. La commune appartient à la partie nord de la plaine maritime du Marquenterre. Elle est limitée à l’ouest par des cordons littoraux et des dunes de l’est par la région du Ponthieu. Administrativement, c’est une des communes qui composent la Communauté d’Agglomération des 2 Baies en Montreuillois (CA2BM). La commune appartient au canton de Berck/mer et à l’arrondissement de Montreuil/mer.

L’histoire de la commune de Groffliers semble remonter au XIIème siècle et se trouve en partie confondue avec celle de Waben. En effet, Groffliers était le faubourg de cette ancienne ville qui, au Moyen Âge, possédait une importante population et était prospère, grâce à son port florissant situé sur l’embouchure de l’ Authie que nous appelons le port de la Madelon.

  • Terre d’inspiration de grands artistes tels que le peintre Francis Tattegrain qui en avait fait son lieu de prédilection.
  • Terre d’aventure faite d’échouages, de naufrages et de péripéties entre contrebandiers et douaniers en Baie d’Authie.
  • Terre d’une nature exceptionnelle avec ses paysages teintés d’une lumières sans cesse renouvelée.
  • Terre de travail par les métiers rudes de la terre et de la mer qui ont façonné un art de vivre bien particulier.
  • Terre de traditions qui constitue un véritable paradis pour les chasseurs de gibiers d’eau dans leur hutte flottante et les pêcheurs à pied.
  • Terre et havre de paix aussi pour des hommes d’exception qui, séduits par ce lieu, y ancrèrent leurs racines pour des générations.
  • et depuis peu Terre de la Légende du Sablier Maudit…

L’église Saint Martin

L’église de Groffliers aurait été construite sur le modèle de celle de Waben, le plan des deux édifices présentant de nombreuses similitudes. L’église était autrefois beaucoup plus vaste. La nef existe encore mais elle est privée de ses bas-côtés. Des fondations retrouvées à 2,50 m des murs de la nef nous donnent la largeur de ces bas-côtés disparus. La nef se divise en huit travées dont les arcades, murées au XVIIIème siècle avec des matériaux très divers, sont encore bien conservées. Ces arcades doublées en plein cintre semblent bien dater du XIIème siècle. Les grosses colonnes trapues servant de piliers à la nef ont des chapiteaux à tailloirs octogonaux et des bases à griffes sur socles carrés qui sont eux certainement du XIVème siècle. Il est probable que les supports aient été retaillés au XIVème siècle. Le transept et le chœur ont quant à eux complètement disparu. Il n’en reste que les massifs piliers carrés qui portaient l’arc triomphal. On peut les dater du XIIème siècle.

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